Naïssou La machiavélique
Messages : 905 Date d'inscription : 07/06/2009 Age : 28 Localisation : 68
| Sujet: Vote - Concours n°3 (L'amour avec un grand A) Dim 11 Oct - 12:35 | |
| Me revoilà, vraiment en retard... Je m'en excuse sincèrement. Après avoir lu vos petits romans, il est temps de vous mettre à l'épreuve, non ? Qui aura le titre du meilleur romancier d'IT ? A vous de choisir !
Le sondage expirera le 18 octobre 2009.
Texte d'Epsilon :
- Spoiler:
Ouf. Ca y étais. J’y allais, vraiment. Je n’arrivais pas à réaliser, vraiment pas. Bref, je m’explique. Il y a quelques mois, je suis tombé sur un papier faisant la promotion d’un lycée agricole assez loin de chez moi. Il est apparu assez clairement que je devrais aller en internat. Bof, finalement ça ne me dérangeait pas. Sur le coup, j’avais laisser tomber, ne voulant pas être séparé d’Evelyn ma petite amie, enfin ex. Oui, elle m’avais largué quelques jours plus tard pour ce lourdeau de Marc. Bref, sans commentaire quoi. Voulant m’éloigner le plus possible de toute cette bande d’hypocrite, j’en avais reparlé à mes parents et avais finalement passé un entretien en février. J’avais été accepté… Et nous y voilà ! A une demi heure de route, il y avait déjà quelques panneaux. Je stressais, tout à l’heure, j’aurais une réunion avec les élèves et ma prof principale, une certaines Madame Houellette. Allais je réussir à m’intégrer ? J’avais un caractère un peu particulier alors je doutais, je doutais trop. Mes parents essayaient de me rassurer avec quelques sourires, mais je voyais bien qu’ils étaient factices… En réalités, ils étaient dans le même état que moi. Je savais aussi que ma mère aurait son portable sur elle 24h sur 24 au cas où j’aurais un coup de blues et que mon père avais pris tout les chantiers à coté de La Roseraie où se trouvait mon école. Une demi heure plus tard nous y étions. Pour un peu j’aurais hurlé de peur. Mais non. Je descendis tranquillement de la voiture, tremblant intérieurement, comme une feuille. Drôle de métaphore parce que cette école était située dans un parc, de 12 hectares. Immense. Et si je me perdais ? Non, cette pensée était ridicule et pourtant. Je pris mon sac et mes parents ceux qui contenaient mes affaires scolaires et mon trousseau d’internes. Je montais les étages et trouvais facilement ma chambre. La première à droite. Bon. J’étais avec deux garçons, un certain Florian et Richard, que je connaissais vaguement, il était dans ma primaire. Tant mieux, je connaitrais au moins quelqu’un non ? Mes parents partirent et je me retrouvais face à un dilemme difficile. Partir tout seul dans 12 hectares ou au contraire, rester cloîtré dans cette chambre, alors qu’il faisait beau dehors. Réponse évidente. Je sortis. Bon, aujourd’hui j’avais enfilé un jean, un tee shirt on ne peut plus simple et des converses. Pas trop envie de me faire remarquer. Je suivis mon instinct et descendis un petit chemin goudronné, mais plein de caillou, passais devant le château puis continuait sur le vrai goudron cette fois. Pour apercevoir un groupe de gens devant une petite cabane en bois, à coté du stade de foot. Ils étaient occupés à fumer et à écouter de la musique. Je constatais avec soulagement que la plupart des gens étaient habillés comme moi. Sauf trois filles. L’une était blonde, presque brune, fumait des black devils, je les reconnaissait, ces cigarettes puisqu’elles étaient toutes noires et avait l’air de raconter des conneries parce que tout le monde riait quand elle parlait. Il y en avait une autre, une brune très foncée, installée presque plus loin. Sans les connaître, je me doutais immédiatement qu’il y avait eu des disputes, une fille toute seule et regardant la dernière comme si elle allait l’étrangler. Bref, ces deux là pas mon style. Mais la dernière. La plus belle de toutes. Elle était blond vénitien, presque rousse et elle souriait, et elle riait, et elle fumait. Elle portait un pull « loose », oui j’avais une mère styliste alors la mode féminine… Un jean assez slim et une paire de boots bleues. Mais elle avait quelque chose, serait ce ses yeux verts pétillant d’espièglerie ou le foot qu’elle me fixait et semblait, presque, parler de moi à une autre fille, plutôt banale assise à coté d’elle. Soudain, on m’appelait, je tournais la tête pour découvrir Richard, flanqué de deux mecs, qui me furent présentés aussitôt, Benoït et ledit Florian. Benoît sembla se prendre d’amitié pour moi, il se mit à me parler des gens qu’il y avait aussi mais des filles aussi. J’appris que la première fille qui faisait rire tout le monde s’appelait Manon, et qu’en effet elle avait un sacré sens de l’humour. L’autre, s’appelait Anaëlle et elle était à l’écart ainsi à cause de trahisons a priori. Je n’avais pas trop compris ce que m’avais expliqué Benoit, histoire à base de Valentin, de Valentine et d’Etienne. Finalement, je lui demandais qui était cette fille là bas. Il me répondit qu’elle s’appelait Valentine. Il crut bon d’ajouter que c’était une fille spéciale et qu’il pouvait « m’arranger un coup » si je voulais. Je trouvais cette expression ignoble et refusais poliment. Ils m’intégrèrent ensuite à la bande. Manon, Anaëlle, vraiment vulgaire cette fille d’ailleurs, Coralie, Endive alias Adrien et d’autres. Et puis Valentine qui entre temps était allée réclamer une cigarette aux gens installés au tronc de l’arbre là bas. Elle me fixait puis me fit la bise, naturellement, comme si de rien n’était. Déjà je l’appréciais. Je fumais avec eux, puis il fut l’heure de rentrer à l’internat. Ils me dirent au revoir comme si je faisais partie de la bande depuis l’année dernière. Dans la chambre, je tentais d’en apprendre plus sur cette « Valentine ». J’appris qu’elle parlais bien Anglais, qu’elle était célibataire et qu’elle n’avait eu que quelques histoire compliquées. Bref, elle était libre quoi. Pour moi.
Le lendemain, je savais qu’elle était première de la liste, juste avant moi et qu’elle avait un magnifique sourire, photo individuelle oblige. A la fin des cours, elle sortit dernière de la classe, rangeant ses affaires et je l’attendais mon casier, faisant semblant de chercher un paquet de cigarettes. Lorsqu’elle sortit, je l’abordais, elle me regardait d’abord avec étonnement, comme si elle ne se rappelait pas bien qui j’étais puis me sourit et attendait vraisemblablement que je parle. Elle était encore plus belle qu’hier. Elle portait cette fois une robe noire au dessus des genoux et des escarpins vernis avec un tas de bracelets, un sac oversize et un chignon de danseuse. Nous discutâmes un moment puis elle partit rejoindre ses amies et moi les miens. Par la suite, alors que je remontais chercher un autre paquet, j’entendis des éclats de voix et la sienne sûrement. Je regardais discrètement et la vis se disputer avec un garçon, il semblait la blesser, ça se voyait à sa tête, plus tard il partit et moi j’étais là et elle pleurait alors je m’avançais vers elle et elle me lança un regard disons pas très aimable, je la pris dans mes bras quand même. Entre deux sanglots, elle m’expliqua qu’il s’agissait de son ex et qu’il venait de l’insulter, ou plutôt de la traiter de tout les noms d’oiseaux. Nous nous assîmes et je lui proposais une cigarette. Elle la prit et nous fumâmes en silence. Plus tard, elle reçut un sms et me dit qu’elle devait y aller, obligation de fille. Elle sembla hésiter sur la façon de me dire au revoir. J’hésitais aussi à vrai dire. Finalement, elle me déposer juste un baiser sur les lèvres et s’en alla, sans se retourner, comme si rien ne s’était passé. J’en parlais à Benoît et aux autres qui furent surpris. Pour eux, ça voulait dire quelque chose, elle n’était vraiment pas comme ça. Ils m’expliquèrent qu’elle avait joué au chat et à la souris pendant quelques temps avec Richard mais sans aller jusque là. Plus tard, je passais à coté d’elle et elle m’effleura avec une œillade significative. Les garçons s’esclaffèrent. Ca y était, j’allais pouvoir oublier Evelyn.
Texte de Grey :
- Spoiler:
L’ascenseur était en panne. Comme d’habitude. Ouvrant doucement la porte des escaliers, je commençait à descendre les marches quand je le vie. Il venait d’arriver dans l’immeuble. Il avait des magnifiques yeux bleus, et des cheveux bruns en bataille.
Ne le détachant pas des yeux, je trébuchais dans l’escalier, et me trouva étaler par terre. J’avais mal. Je me sentais idiote. Idiote et Humiliée. Je fermais les yeux, attendant les rires. Mais aux lieux de ça, j’entendis une voix chaude et sympathique retentir.
« Ca va ? »
J’ouvris les paupières. Il était penché vers moi, et me fixait de ses yeux azurés. Je ne savais pas ce que je ressentais, mais mes joues commencèrent à brûler, tellement elles étaient rouges.
« Oui… Enfin, non. Je… »
Il me tendit sa main. Je la pris, et je me relevais. Un moment, nos regards ne se détachèrent pas. Gênée, je lâchais sa main, et la mit derrière mon dos avec l’autre. J’étais tellement… Je ne savais pas comment exprimé cela. Gênée, le cœur battant la chamade, mais heureuse ?
Je n’avais jamais ressentis cela auparavant.
« Je … Dois y aller. »
Il me sourit, et partit, descendant les escaliers. Après qu’il est disparu, je me laissa glisser sur le mur, et soupira. Etait-ce ça, l’amour ?
Texte de Myste Prunee :
- Spoiler:
- Dis mamie, c’était comment la première fois que tu es tombée amoureuse ? demanda la fillette, le regard empli de curiosité. - Eh bien c’était il y a fort longtemps, je n’avais alors que 5 ans, pourtant je m’en rappelle comme si c’était hier … Elle continua d’une voix nostalgique, comme si elle regrettait sa jeunesse d’antan. A l’époque déjà, j’étais d’une grande timidité, et je n’osais pas aller vers les autres enfants, mon frère me prit alors par le bras, et me présenta à un de ses camarades. Je fus d’abord incapable de le regarder en face, fixant le sol obstinément. Le garçon comprit mon mal être, et prenant mes mains, il me chuchota que je n’avais rien à craindre de lui. Puis, tout se passa très rapidement, je vis son sourire, ses grands yeux bleus, sa peau pâle, ses cheveux châtains … un vrai visage d’ange, duquel je tombai immédiatement amoureuse.
Texte de Machapie :
- Spoiler:
Il est dans la sellerie. J'ai besoin de le voir. J'y rentre à mon tour au moment même où une rafale balaye le centre équestre. La porte se claque, nous confinant tous les deux dans l'étroite pièce. J'allume la lumière, le regarde, il me regarde, nous nous regardons. Mon souffle s'accélère légérement. Le vent hurlant dehors fait office de musique d'ambiance. J'aime cette endroit, petit mais chaleureux, partout la lumière y est teintée d'un éclat caramel dut à la couleur du bois. Une odeur de cuir flotte dans l'air, il fait agréablement chaud par rapport à dehors. Il faut que je trouve quelque chose à dire sinon ma présence, déjà peu justifiable, me rendra honteuse. " Il ... fait vraiment froid dehors ... - C'est pour ça donc, que tu viens ici ? Un vague sourire se dessina sur son visage - Oui, c'est uniquement parcequ'il y a beaucoup de vent que .. que je suis ... ici " *avec toi* Il se relève, me fait face et reprend : " Je ..." Mon coeur s'emballe soudain, je le sens remonter dans ma poitrine, il veut s'enfuir. Ma respiration se fait haletante alors qu'il s'approche doucement, mes yeux paniquent et désirent en même temps, je m'efforce de dissimuler mon trouble. Il n'est plus qu'à quelques centimètre de mon corps. Pas assez. Une pulsion sauvage m'envahi, sans réfléchir se couvre le peu de distance qui nous sépare et mes lèvres en effusion papillonent brievement sur les siennes. Soudain je recule, tremblotte, ne sait plus où regarder, je sens mes joues s'enflammer de confusion. " Je ... Je ... Je suis désolée ! Je ne sais pas ce quil m'a prit, je ..." Ma phrase est bafouée si vite et si maladroitement qu'elle est à peine compréhensible Je fixe mes pieds, mes mains moites se tordent dans mon dos. Je me sens mal, très mal et fini par comprendre que c'est parceque je ne respire plus. Je soupire donc fait volte face et mime un pas qui me conduit vers la sortie. Ma main va se poser sur la clanche quand je sens une pression sur mon bras m'empechant de finir mon geste. Je me retourne, ou il me retourne, je ne sais pas trop je ne comprends plus rien, je suis dans un rêve ou bien je tourne à mon insu dans un film. Il me regarde d'un sourire irresistible, tandis que sa bouche rit, ses yeux eux sont sérieux. Il m'attire contre lui, je ne resiste pas, j'en suis incapable, complétement tétanisée. Puis doucement, avec une délicatesse infinie il me colle contre le mur et me rend mon baisé.
Texte de Milk* :
- Spoiler:
Vendredi 21 août 2009; Il est 03h25 du mat' et je viens à peine de rentrer. Maman m'a certainement entendu mais elle ne m'en voudra pas; c'est la fin des vacances, j'ai quand même le droit d'en profiter... Mais en y réfléchissant, j'en ais peut-être bien trop profité ces derniers temps... Voilà trois mois que je sors avec Thomas, et tout se passait merveilleusement bien. Se passait, puisqu'on ne se voit plus très régulièrement à présent. il faut voir les choses en face : il a 19 ans, j'en ais 16, j'ai encore 2 ans de lycée devant moi, lui part faire ses études dans une IUT à une heure de chez moi. Il faut avouer que je pense pas vraiment à lui en ce moment, et je me sens un peu perdue. Quoiqu'il en soit, j'ai passé une excellente soirée avec Vincent, Flore, Emeline, Sylvain, Alex et Gérald. Les trois derniers cités; et bien, je viens de les rencontrer. Ce soir même, à la plage du Palais des Festivals. Et Gérald m'a demandé mon numéro de portable avant de partir... Je lui ai donc passé... À présent, je vais dormir, il est quand même tard.
Samedi 22 août 2009; Si je m'attendais à ça !... Ce matin, je pars faire du shopping avec ma mère (je dois m'acheter de nouveaux sous vêtements). Farfouillant à travers les étalages de couleurs d'un étendoir chez Undiz, la musique de mon portable retentit d'un coup. Numéro Inconnu... Tiens... je décroche. "Oui, Isa, c'est Alex, tu te souviens ? - Heu, non, oui, heu, oui bien sûr, tu es le frère de Gérald ? - C'est ça, on s'est vu hier à la plage, et j'ai pris ton numéro dans le portable de Gé, ça te dérange peut-être ?... - Non, non, bien sûr que non... Tu... - Tu veux bien qu'on se revoit cet aprèm ? - Je, désolée non, je vais à la piscine avec ma meilleure amie. - Oh, ok, très bien, à plus tard alors. Bisous." Pourquoi Alex avait-il pris mon numéro dans le portable de Gérald ?... Oh, et puis peu importe, je me contentais de choisir un bel ensemble beige et noir... Merci maman !
Samedi 22 août 2009; Surprise, juste après manger, re-coup de téléphone. Cette fois, le nom "Gérald" apparait, en même temps que mon marteau piqueur (le vibreur de mon téléphone est insupportable) s'acharne sur la commode. " - Hey Isa, comment ça va depuis hier ?... - Super, et toi ? - Nickel, dis moi qu'est-ce que tu fais cet aprèm ?" Je l'ai déjà dit à ton frère, crétin, renseigne toi. - Piscicne." Et puis je réfléchis. Et un grand moment de générosité envahit mon coeur de jeune fille ! " - Vous voulez venir ? j'ajoute. - Heu, je sais pas; il faut porter des maillots moule-bite, c'est ça ?..." (Rires) Moment de solitude. " - Ah, oui... Ça t'embête... Bon, tant pis. - Pas du tout, il y a aucun problème, je viens même te chercher en voiture si tu veux; pour 15h30, ça va ?... - C'est... c'est nickel; à tout à l'heure.." Waouh, quelle chance. Mais à ce moment là, j'ignorais totalement dans quoi je m'embarquais... Attendez de savoir la suite...
Dimanche 23 août 2009; ... ..... Par où commencer ? Par le fait qu'on m'ait forcé à l'embrasser à la piscine ?... Par le fait que je sois totalement tombée sous le charme ?.. Le coup de foudre, ça existe vraiment alors ? Mais de là aller si vite... Je vais m'expliquer. À 15h30 précises, j'étais perchée en haut de la montée de chez moi; et la Seat grise arrive, mini dérapage contrôlé, les jeunes sont joueurs à cet âge, mais bon, déjà j'apprécie moyen... Arrivée à la piscine, Sylvain, Cindy (sa copine), et Gérald. Tiens, mais où est Alex ? 'Avait des trucs à faire. Bon, ok, je pose pas plus de questions. Les deux garçons en boxer; mais je n'en profite en rien, je ne suis pas une petite voyeuse! (Quoique... bref). On passe une chouette après-midi à s'éclabousser, se noyer, et faire des salto prestigieux ! Je reste un peu avec Charlotte, ma meilleure amie, qui est avec son frère Antoine. Quand je reviens à ma serviette, Gérald est allongé dessus, et feinte de s'être endormi. Cindy s'adresse à moi : "Tu connais la Belle au bois dormant ?... Ou genre, Blanche Neige ? Tu vois, il fait pareil sauf que là c'est lui qu'il faut embrasser, sinon, il se réveillera pas..." Je reste sur le cul. (Pardon pour l'expression). mais "embrasser" quelqu'un après tout, c'est juste une paire de lèvres contre une autre, je ne réfléchis pas longtemps, je me gèle les fesses, alors je VEUX MA SERVIETTE; je me penche, colle mes lèvres contre les siennes une simple fraction de seconde, et bien entendu, éclat de rire général. On en reste là. Voulez vous savoir la suite ?... Vous êtes sûrs... ?
Il est 19h, je suis rentrée chez moi. J'appelle Thomas. (Tiens, je l'avais oublié lui). "Oui ça va ? - Super et toi, ça tiens toujours le ciné ce soir ?" Oups. Alors là, grand moment de solitude. J'avais totalement zappé le ciné avec Tom. - Je, heu, je vais pas pouvoir, désolée... (Figurez vous que Gérald m'a proposé qu'on y aille ce soir justement !!) - Bon, tant mieux, me répond Thomas, je pourrai pas moi non plus... - Une prochaine fois dans ce cas, je te laisse, bisous..." Je me sens ... Bizarre. Je trompe délibérement Thomas ce soir. Mais je ne pensais pas qu'avec Gérald... Je pensais qu'on serait plusieurs à aller au cinéma ce soir... Et évidement, je me suis retrouvée seule... Avec lui... Séance de 22h. Il ne se passe rien durant le film. Pour moi bien sûr, on est pas ensemble. Mais je craque sur sa gueule d'ange. Voyons... Son regard bleu perçant, ses cheveux blonds ébouriffés et sa barbe de 2 jours, ça lui donne un air mur et frais; il ressemble limite à un acteur de série pour adolescentes idiotes... Mais le genre de type qui vous conviendrait tout à fait... Belle carrure, sourire Colgate, et tout le reste... Malheureusement, si je savais que les choses allaient s'accélérer aussi vite... j'aurais arrêté tout dès le début... Sortie du cinéma... On retourne au parking, et on rentre dans la Seat. La température extérieure s'est raffraîchie, il est minuit moins vingt. Il me regarde... Longtemps... La voiture ne démarre pas. On s'est longtemps parlé... Jusqu'à ce que nos visages se rapprochent... Je ne comprend pas ce qui s'est passé. Une ambiance très intimiste nous protège. Le parking est désert. Je sens son souffle tout près de moi... Et ses lèvres me caressent le visage, j'en ais déjà des frissons. Je ne suis pourtant pas amoureuse ? Où est Thomas, dans tout ça ? Mais mes pensées ne vont que vers mon charmeur, Thomas n'existe plus. Oh, non... Il fait ce qui me met dans tous mes états. Il lèche lentement ma lèvre inférieure, ses yeux sont fermés... Je me sens bien. Thomas n'a jamais fait ça. Très vite, nos bouches s'entrouvrent mutuellement; nos deux langues entrent en contact. Je me sens bien. Thomas ne fait pas ça comme ça. Le levier de vitesse entre nous deux empêche toute approche plus restreinte; mais c'est peut-être mieux... Finalement, on se contente de se caresser... Sa main droite est posée sur ma cuisse, et il me frôle avec son autre main... Thomas ne me touche presque jamais. Finalement, j'arrête tout, et lui demande de démarrer.
....
La voiture n'ira pas directement chez moi. Pas non plus chez Gérald non. On a gravit une route. Une longue route. Pendant un quart d'heure, on a parlé, on a rit. La voiture s'est de nouveau arrêté; sur un petit espace panoramique; la vue de toute la ville. De nuit... Après avoir pris l'air; nous sommes retournés dans la voiture... Derrière.
Je ne raconterai pas la suite. Thomas n'apprécierait pas. Je n'en parlerai à personne. Mais cette nuit, j'ai connu le coup de foudre, le vrai. Ne connaissant Gé que depuis 24h, cette nuit qu'on a vécu... L' Amour, avec un grand A, ce que je ne connais pas venant de Thomas, et ce qui me désole le plus au monde...
Lundi 7 septembre 2009; Les cours ont repris, et tout va bien, j'ai retrouvé le lycée avec bonne humeur. Gérald ne me parle plus depuis avant-hier. Il a appris l'existence de Thomas. Je me suis rendu compte de ma connerie. Peut-être pas la pire de ma vie, je n'ai que 16 ans après tout... Mais j'en aurai appris quelque chose. J'ai envie de voir Thomas et de rétablir les conflits dernièrement occasionnés entre nous deux. Thomas ne saura pas lui, l'existence de Gérald. Ce serait bien trop risqué... Voilà la fin de l'histoire d'une nuit... Qui s'ouvrira sur l'histoire d'une VIE ...
=)
Note personnelle de l'auteur ; Ce texte est une histoire entièrement vraie. J'aime m'appuyer sur des faits réels; cela permet de ne pas idéaliser la chose comme elle pourrait m'arriver; de peur d'être déçue après (si tout ne se passe pas comme je peux me l'imaginer). J'ai utilisé une écriture plate et sans trop utiliser une over dose de lyrisme, je vous fait part de mes principaux sentiments, et narre seulement les faits comme je les ais vécus; histoire de ne pas faire un pâté romantique; plein de rimes et d'harmonies poétiques. Pour moi, l' Amour (avec un grand A), n'est pas forcément vécu dans le meilleur des termes (la preuve...) je le représente sobrement, tout simplement... À vous de juger :)
A vous de voter ! Bonne chance à tous
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