●SAM — dailyday♥

« Je suis une pauvre fille hypersensible autant psychologiquement que physiquement. Au bout de 3 clopes, je suis défoncée. Vous y croyez, ça ? 3 clopes, en manif, et me voilà complètement « out of nowhere ». Bon y avait aussi un autre type (très sympa d'ailleurs) complètement déchiré lui, du coup je lui ai tenu compagnie pendant que les autres essayaient de faire en sorte qu'on aille mieux. Enfin. Mon copain s'en est voulu à mort ; il sait très bien que c'est contre mes principes de fumer... et que je l'aurais jamais fait s'il n'était pas, lui, fumeur... mais il va arrêter, il me l'a promis. En Février, il arrêtera.

Le problème c'est que moi, au fond, j'en reveux. »

« Rhow.. :O
Bon, ben voilà ; je fume.
Arnaud veut pas. Du coup j'le fais en cachette.
Alexandre m'a proposé de le faire malgré tout...
Alors que même Antoine avait refusé x3
(faut dire, il m'aime pas trop...)
N'empêche, je connais pas mal de monde now.
Life is beautiful.

Et pourtant, je m'éclate à la ruiner.
Ah bha oui ; à la guerre comme à la guerre.
J'aime être défoncée. Ça me fait du bien.
Je suis plus sociable, plus.. shais pas.
Ça crée des liens. et puis bon...
Comme j'en ai jamais eu rien à foutre de ma vie...
Je peux me le permettre. »

Plus tard

« C'est mon copain qui m'avait incité à fumer.. il s'en est rendu compte... il s'est excusé, m'a fait promettre de ne plus jamais fumer, a dit qu'il finissait son paquet et qu'ensuite il ne recommencerait plus (sauf en soirées). Je lui ai menti aujourd'hui... je lui avais pas dit que j'avais fumé... j'ai fini par lui avouer (mais j'ai pas balancé Alexandre, évidemment...). D'un sens, ça me dérange un peu, j'aurais aimé en profiter encore un peu, mais ce serait encore lui mentir.. j'ai pas envie de perdre sa confiance... déjà qu'il m'a pardonné... c'est pas la première fois que je lui mens... Je me sens tellement minable... »

« Bon allez, je raconte "my life" dans un gros roman, comme autrefois. Ahah. Même pire, si vous avez envie de lire o/.

Ce matin, me suis levée tôt, sortie d'un rêve étrange et d'un demi-cauchemar (une sorte de cauchemar qu'a duré quoi ? deux minutes ? puis je me suis réveillée... horrible o/). J'étais d'assez bonne humeur, pour changer. Me suis préparée, arrêt de bus, et allée au lycée, comme ça. SES ; pour une fois, j'ai suivi le cours. Mais j'étais un peu préoccupée... en Géo, l'emmerde totale. Me suis fait bien chier ! Puis y a eu la récré. C'est cool ; je commence à marcher, comme ça avec une pote (Naly, pour ceux qui se souviennent des noms...) quand elle s'est arrêtée pour attendre "Princesse Laura" (vous en souvenez d'elle, hein ?) et l'aut' chieuse qui se prend pas pour de la merde. Ouais, cool. (Alexandre l'a très bien défini malheureusement ; elle joue les "toutous" avec Laura, alors qu'elle passe le plus clair de son temps avec moi ><)... Bon je suis restée silencieuse pendant qu'elles discutaient en allant vers l'extérieur quand Arnaud m'a (sauvée...) interceptée . On est restés ensembles pendant la récré, à se câliner.. fin il a un peu discuté avec ses potes, mais moi, je ne voyais que lui, évidemment :3.
Retour en Géo, et re-emmerde... ==". Puis après... allemand !
Donc j'commence à y aller, on discute un peu, y a Philippe (que je vois uniquement en Allemand, super sympa ^.^) qui se joint à nous, on entre dans la salle... je dois m'installer avec mon binôme (Pierre-Olivier. J'ai rien contre lui, mais bon, on est pas super potes...). Pas loin, à ma diagonale, y a qui ? Alexis o/. Du coup (vu qu'il a l'air de se faire chier aussi), on commence à se taper la discut'. Ce qui part facilement en délire ; à un moment, je réussis même à lui piquer son sac, que je fouille. Je prends ce qui m'intéresse (règle & mouchoirs, ahah xD)... et là, il me demande de lui rendre ses affaires. Alors, je lui propose un deal ; d'abord sa règle contre son pull. Non. Son sac contre son pull ; non. Ses mouchoirs contre son pull ?... Non. Le tout contre son pull ?... Oui . Résultat, je prends le pull. Il coûte combien ?... 70 euros ! Je vais pouvoir me faire du fric, me dis-je, niark niark. Je décide donc de le garder. Il veut le récupérer à la fin de l'heure, bien sûr, et je tente de m'enfuir... x3. Après une lutte pas trop acharnée (l'est pas méchant, voulait pas me faire mal, contrairement à son pote Romain, très sympa soi-dit en passant xD), il a récupéré son pull, mais j'ai churré son manteau (260 euros, attention !!).
Bref, on s'est bien marré, on a croisé Arnaud au passage qui m'a encouragé (pour se faire du fric, hein) puis finalement, quand on est arrivés au bus, j'ai bien dû le lui céder... je suis pas méchante à ce point x3. Donc on s'est fait la bise pour se dire au revoir (à Romain aussi) pis voilà :).
En allant au RER avec Naly (qui était là durant toute la scène), on a croisé François :). Il m'a promis que, s'il y avait de la place (mais peu de chances), il m'inviterait à sa fête samedi ^.^. Quand je suis retournée vers le lycée, on a croisé Corentin (type de Première avec qui j'ai sympathisé en manif vendredi dernier alors qu'il était bourré, longue histoire ; il squatte des soirées, et m'a promis de me faire squatter aussi s'il pouvait ). On s'est dit "salut" vite fait, puis ensuite on est rentrés.
Chez moi, j'ai glandé sur l'ordi jusqu'à l'arrivée d'Arnaud et ma soeur, puis on a mangé :). Après, ben.. on a passé l'aprèm ensembles, je vous donne pas trop de détails, hein xD. Puis, alors qu'il devait partir, j'ai eu un coup de déprime (en ce moment, j'arrive vraiment pas à ME sentir) et je voulais pas lui dire pourquoi, résultat ça l'a inquiété, il a cherché pendant une demi-heure (autant dire qu'il était TRÈS en retard...) à me faire parler en vain, il m'a dit que ça lui faisait mal quand je restais silencieuse ce qui m'a encore plus déprimé... :/. Finalement on est sortis pour qu'il prenne le bus, on a fini par parler, il m'a rassuré, en me disant que je le rendais heureux, que j'avais pas à me sentir minable et qu'il avait pas à expliquer pourquoi il m'aimait... pis alors j'étais en larmes et complètement crevée (je le suis encore, je me rends malade toute seule...)... mais rassurée. Il voulait pas que je prenne le bus avec lui, mais j'ai insisté, je voulais pas qu'il parte. Donc je suis montée alors que j'étais un véritable zombi, on est restés ensembles, et une fois qu'on est sortis, alors qu'il rentrait chez lui.. j'ai cru que j'allais pleurer - j'étais sur le point.
Après, j'ai repris le bus toute seule et je suis rentrée chez moi, complètement dévastée... et puis voilà, entretemps je me suis un peu remonté le moral, mais suis totalement crevée, et il me manque déjà ><

Voilàà :) »

« En ce moment, je me sens pas bien. Pas à ma place. J'ai envie de voir d'autres gens. Je me sens pas bien avec les gens de ma classe. Ils sont pas méchants, je m'entends bien pourtant avec la plupart, et pourtant... j'sais pas, ça colle pas. Je m'entends bien avec des gens d'autres classes, et parfois, j'aimerais bien pouvoir les voir plus souvent... Du coup, je fais un vieux complexe du « je suis pas à ma place » et je suis une grosse associable avec les gens que je fréquente habituellement. (Enfin, Princesse Laura & sa cour quoi).
Du coup aujourd'hui, j'avais trop besoin de décompresser, j'ai eu envie d'une clope... je suis sortie, j'ai demandé aux gens, ils en avaient pas... j'ai vu Naly, je lui ai demandé de m'aider, mais... elle s'est grillée en demandant devant Arnaud... il était très énervé, alors je me suis cassée, je me sentais mal... j'avais pas envie d'aller en cours, je suis d'abord allée à inter et j'ai pleuré un peu, j'ai traîné, et François est venu me voir et a voulu savoir ce que j'avais... je voulais pas venir, mais il m'a forcé...
Au final, j'ai réussi à éviter Arnaud et l'ai envoyé chier quand il m'a parlé, pourtant gentiment après avoir pété un câble, par sms. Pendant tout le cours de Français, j'ai pleuré... Tous les gens de la classe se demandaient ce qui se passait, m'enfin. Après, j'ai vu un peu Arnaud, il a commencé à me parler mais je voulais pas l'écouter, je l'ai repoussé... puis j'ai eu Maths. Je me suis faite virer de cours parce que je voulais pas bosser, alors je me suis retrouvée comme une pauvre merde dans les couloirs... j'ai commencé à bader et à repleurer. Là, petit passage de Forest... :). Puis ensuite... y avait Arnaud ! Il revenait de l'infirmerie, il avait eu un malaise à cause de moi :/. Du coup on s'est expliqué dans le couloir, il m'a pris dans ses bras, touça... enfin là, je passe pas mal de trucs, mais voilà, ça s'est bien terminé. Et là, il me manque déjà... j'ai tellement besoin de lui .__.

(L) »

« Décidément... =="
Le zéro de moyenne en sport...
L'oral complètement foiré...
L'iPod qui s'emmêle dans le keffieh et qui le bousille (allez savoir comment) UU
& toujours cette même impression de.. je ne sais quoi.
C'est comme si je me sentais vide.

Chaque fois que j'essaie de parler de ma démotivation générale, de toute façon, ça tourne au n'importe quoi.
Qu'est-ce qui cloche ?... TT »

« Pour ma part...
J-3 avant Nagi (L)
Trop hâte :).

& puis voilà.
Ah, petite anecdote inutile ; je suis passée au cimetière aujourd'hui. Il s'est mis à pleuvoir au moment où j'étais arrivée devant... ça n'a pas duré longtemps, mais c'est étrange, ce genre de hasards. A chaque fois, j'ai l'impression que c'est un signe... m'enfin. Après, y avait du soleil. Super intéressant, hein ?...
Et puis tout me parait plus clair. J'ai toujours dit que mes persos étaient une partie de moi-même, ce que j'avais envie d'être. J'ai déjà dû en parler à pas mal des membres d'ailleurs... il semblerait que ce soit vraiment le cas o/. Que ce soit mes Mortals par le passé... Plumeau... Braise... surtout Braise. Et quand je vois avec leurs yeux (enfin... façon de parler en ce qui concerne mes rouquins borgnes o/), tout me semble plus facile. C'est peut-être pour ça que je n'arrive plus à écrire.. mes personnages n'ont plus cette même connexion avec moi. Ils ne sont plus "vivants". Et c'était ça qui donnait une "âme" à mes idées. A méditer.

Ou alors je suis en plein délire, ce qui m'étonnerait pas tant que ça au fond ... UU »

Il y a des gens compliqués, parfois. Qui pourtant, marchent d'une façon assez simple, une fois qu'on a compris. Mais qui s'intéresserait à ça ? Ces gens-là, ils ont peut-être juste besoin qu'on leur débloque le "mécanisme". Ils ont besoin non pas qu'on leur donne raison, mais qu'au moins on s'occupe d'eux. Au point de se vexer pour un rien, et d'être trop fiers pour se plier. Ou tout simplement parce qu'ils n'en sont pas capables ? Il leur faut du temps. Du temps pour réfléchir. Ils ont besoin à la fois qu'on leur fiche la paix... et qu'on leur court après. Ils sont égoïstes. Ils ne demandent que de l'affection. Ils boudent, deviennent agressifs, tout ça pour une seule raison ; qu'on vienne à eux. Qu'on leur parle, calmement. Qu'on ne les juge pas ; qu'on comprenne qu'ils puissent regretter. Qu'on les prenne seulement après dans leurs bras, pour qu'ils puissent s'y réfugier. Ces gens-là, ce sont des hypersensibles. Des gens qui s'énervent facilement, sont tristes facilement, et qui pourtant ont une jauge d'affection intense. Capables de pardonner à ceux qui leur ont fait le plus de mal, au bout parfois de quelques heures, quelques semaines, quelques mois, quelques années. Ils ne demandent pas grand-chose. Simplement de l'attention. Ces gens-là sont chiants, insupportables, fragiles. Ces gens-là, ils ne survivent pas longtemps dans un monde comme le nôtre. Ils essaient d'être plus forts, mais ils passent leur temps à faire des erreurs. Ils ne savent plus trop quoi faire. Sont perdus. Ils ne peuvent pas changer. Ils sont comme ça, c'est tout. Les autres gens ont du mal à le comprendre, ça. Ils sont convaincus qu'ils peuvent changer. Selon l'âge de ces-dits gens, ils peuvent même prétendre à une crise d'adolescence. Pour ma part, une crise d'adolescence qui aurait duré quinze années. Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été comme ça. Ç'a empiré au fil du temps, certes. Mais j'ai toujours fonctionné comme ça. Il n'y a pas eu d'événement déclencheur. Je l'étais avant même que mon père ne meurt. Je n'ai jamais grandi depuis ce jour-là. Quand je vous dis que je n'ai pas l'impression d'avoir changé depuis, je ne mens pas. J'ai toujours été comme ça. Mentalement, je n'ai pas changé. Quelque peu, certes, chaque fois qu'un nouvel événement est venu s'ajouter. Mais dans l'ensemble, je suis pareille. Je n'ai jamais accepté les autres. Je n'ai jamais réussi à m'adapter. C'est comme ça. J'ai toujours déprimé, même gamine. J'ai déjà eu mes vraies périodes suicidaires, si vous voulez. J'avais neuf ans la première fois. Crise d'adolescence ? Un peu tôt, quand même. Plutôt insouciance. Ou contrefoutisme. Égoïsme, et j'en passe. Certains disent que je suis tout simplement immature, d'autres soutiennent le contraire. Personnellement, j'en ai absolument rien à foutre. Tout ce que je sais, c'est que j'ai rien à faire ici. En fait, on a tous rien à faire là. Mais la vie, ça ne se mérite pas. Non, ce n'est pas un mérite. Ni un cadeau. Ni même une sanction. La vie, c'est rien. C'est ça. Cette chose qui fait qu'on a peur, qu'on est heureux, qu'on a mal, qu'on est en colère, cette chose qui fait qu'au final on évolue sans raisons parce qu'au fond, ça ne sert absolument à rien, on finira tous crevés, peu importe la façon, peu importe quand, et même si ça affectera nos proches, la vie en elle-même continuera. Et ce n'est pas parce que j'ai de telles pensées que je suis une grosse dépressive suicidaire aujourd'hui, contrairement à ce que semble penser la majorité des "autres gens". Simplement, ça me parait tellement... clair. Pourquoi voulez-vous que je sois heureuse, sautillant de joie, quand je vois toutes les misères qu'il y a dans ce monde de merde ? Tous ces gens qui meurent, qui qu'ils soient, quelle que soit leur condition, ceux qui se suicident, ceux qui ont des accidents... ceux qui souffrent de ces morts, ceux qui souffrent d'autres choses, viols, solitude, complexe... non. Moi je ne peux pas vivre heureuse comme ça. D'accord, ça ne changera rien. Mais plus j'y réfléchis, plus ça me démoralise. Plus ça me conforte dans l'idée que tout ça ne sert à rien. Enfin. Je m'écarte un peu de ma pensée principale, enfin... si seulement le temps pouvait s'arrêter, là, maintenant. Ces obligations, ces futilités qui font que. J'aimerais sortir et me mettre à courir librement. Courir, le cœur battant, comme ce fameux jour où j'étais devenue euphorique. Euphorie. Je n'ai eu besoin de rien d'autre, si ce n'est d'un proche et de l'optimisme. Beaucoup trop demandé aujourd'hui, hein ?... les autres gens semblent avoir du mal à trouver cette euphorie autrement qu'en faisant des conneries. Comme si c'était nécessaire. Tout ça, c'est dans notre tête. Et ce jour-là, j'étais heureuse. Tellement heureuse. L'euphorie. Ça peut paraitre stupide et enfantin, mais ce jour-là, quand j'ai couru, quand je me suis traînée dans la terre jusqu'à monter en haut de cette colline et que j'ai hurlé « je suis le maître du monde », putain, que je me sentais bien. En y repensant, on dirait un rêve. Si toute ma vie avait pu se dérouler ainsi. Sans complexes. Simplement avec quelqu'un à mes côtés et une soudaine folie en apercevant une colline au loin... je crois que je ferais mieux de circuler, moi.